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Des liens étroits entre la France et la Suisse

Les suisses au service de la France

C’est le titre d’un passionnant ouvrage
écrit par Jérôme Bodin, un autre membre
de l’illustre famille de Diesbach (Albin
Michel 1988). Il retrace l’histoire des
Suisses venus s’enrôler au service de la
France, depuis Louis XI, jusqu’à la
création de la Légion étrangère. Il montre
l’attachement de ceux-ci à la monarchie
française et au drapeau français, leur
fidélité, leur bravoure et leurs talents
guerriers.

Les suisses de porte

Dans l’intervalle de leurs campagnes ou au
terme de leur carrière militaire, les Suisses
trouvaient tout naturellement à s’employer
dans les familles de leurs anciens officiers
et dans les hôtels du faubourg Saint
Germain, en qualité de « suisse de porte ».
Ils étaient à cette tâche, particulièrement
appréciés.

Rueil-Malmaison

Cette ville de la proche banlieue parisienne
est avec Suresnes, Saint Denis, Courbevoie
et Nanterre, l’une des têtes de pont
historiques de l’émigration suisse en
France. Venant s’enrôler dans les
régiments de la monarchie française, les
Suisses des cantons s’y trouvaient à pied
d’oeuvre pour proposer leurs services à
Paris ou à Versailles. Ils y bénéficiaient de
véritables filières de recommandation et
s’y fixaient volontiers, nouant des alliances
avec les jeunes filles de l’endroit.
Ces unions étaient en outre favorisées par
le fait que les suisses jusqu’au XVIIIe
siècle logeaient chez l’habitant et qu’ils ne
se sont trouvés encasernés qu’avec la
construction de trois édifices dont la
caserne de Rueil qui existe toujours. On
trouve installées encore aujourd’hui dans
ce secteur de l’ouest parisien, bon nombre
de familles portant des noms suisses
francisés.