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Le blason Seydoux

Le blason Seydoux

Il ne faudrait pas croire qu’il s’agisse d’une fantaisie de la famille. Nous n’avons tout de même pas inventé ce trio macabre et peu amène. Non, tous les documents glanés en Suisse confirment ces variations sur le thème de trois cranes ou de tibias entrecroisés, dont Benoît de Diesbach, érudit fribourgeois, nous a donné la traduction dans toute la rigueur du vocabulaire héraldique. Nous avons ainsi quatre versions, la dernière étant celle des branches françaises qui est aujourd’hui utilisée par l’association.

« Ecartelé aux 1 et 4, de sable à la croix alezée pattée d’argent ; aux 2 et 3, d’azur à deux tibias passés en sautoir et surmontés d’une tête de mort »

« De sable à deux tibias passés en sautoir
et surmontés d’une tête de mort, le tout
d’argent »

« De sable à deux tibias d’argent passés en
sautoir »

« D’azur au chevron d’or, chargé d’une
fleur de lys de gueules, accompagné de
trois têtes de mort d’argent, deux en chef et
une en pointe »

Quant à l’expliquer, c’est une autre affaire.
Sans vouloir à tout prix côtoyer la grande
histoire, notons seulement qu’avec les os
des Bourguignons défaits à la bataille de
Morat (1476), les Suisses élevèrent un
célèbre ossuaire détruit par les armées
françaises d’invasion en 1798. Faut-il
chercher dans l’os le symbole helvétique
d’une affaire réglée une fois pour toutes ?

Une dernière découverte

Il s’agit de la signature et du sceau de
Joseph Emmanuel Seydoux, Chanoine,
Doyen, Protonotaire apostolique, Curé de
l’église Saint Nicolas de Fribourg
apparaissant sur un extrait du registre de
baptêmes daté du 18 septembre 1792.
Sans savoir si nous avons aucun lien avec
le personnage signataire, il est intéressant
de relever l’association au nom Seydoux
du blason comportant têtes de mort et
tibias.

Document porté à la connaissance de
l’association le 19 juin 2004.